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CY Bibliothèques

Bibliométrie et évaluation de la recherche

Bibliométrie

L’avantage de la bibliométrie pour un chercheur

  • Cette évaluation peut permettre au chercheur d’obtenir :
    • Une reconnaissance de l’impact de son travail auprès de la communauté scientifique.
    • Influence et notoriété à l’échelle nationale voire mondiale.
    • Une chance plus importante pour l’attribution de financement de projet (reconnu auprès des financeurs) ou encore l’attribution d’une promotion.

Schéma 1 : Méthodes permettant de mesurer certaines facettes de l'impact de la recherche

Schéma 1 : Méthodes permettant de mesurer certaines facettes de l'impact de la recherche

Les limites de la bibliométrie

La bibliométrie est un avantage pour le chercheur (notamment en matière de visibilité) mais elle a plusieurs limites en général :

      • Les principaux outils utilisés pour obtenir des données sur les citations ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients : par exemple, les livres, en particulier les non anglophones, sont peu couverts dans Scopus et Web of Science.
  • Ces deux outils sont donc inadéquats pour l'analyse bibliométrique des sciences humaines et sociales. Chaque base de données à sa méthode d’analyse bibliométrique et donc différents indicateurs qui sont pris ou non en compte. Il faut éviter l’analyse d’une même publication avec plusieurs bases de données.

NB : Il est important de souligner que Scopus couvre de plus en plus les SHS, mais les ST sont toujours majoritaires.

      • Le Facteur de modernisation concernant les dates d’une publication est à prendre en compte.
  • La date de publication est importante car il se peut qu’un auteur possède plus de publications au format papier et du coup plus de citations.
      • L’ordre de contribution est à prendre en compte pour le nombre d’auteurs concernés par la publication d’un même article, surtout quand il y a beaucoup d’auteurs et co-auteurs. En effet, l’article cité va compter pour chacun des auteurs qu’ils soient principaux ou secondaire pour un seul et même article.
  • Il existe une méthode qui permet d’identifier et de classer les auteurs principaux d’un même article par ordre de contribution, afin de ne comptabiliser le nombre de citations que pour ceux-là.
      • Les principales bases de données de la recherche sont en anglais.
  • Les publications françaises sont donc moins mises en avant.

La bibliométrie a également plusieurs limites pour le chercheur et ses publications :

      • Le nombre de citations et l’impact ne sont pas toujours liés : une revue peut être très populaire et beaucoup consultée mais certains articles qui la compose peuvent ne pas être jugés comme pertinents.
  • La revue a donc un fort impact car il est beaucoup cité, mais son contenu n’est pas forcément jugé comme étant de qualité.

      • Le nombre de citations peut varier en fonction des disciplines car le nombre d’auteurs et la fréquence de publications diffèrent d’une discipline à l’autre.
  • On constate que les Arts (moins d’auteurs et de publications) sont généralement moins cités que les Sciences (beaucoup d’auteurs et des publications trimestrielles.
      • Les citations dans les autres publications : il se peut qu’il y a des citations d’articles qui aient pour but de démontrer la réflexion de celle-ci. Elles sont désignées comme étant des « citations négatives ».
  • Afin de ne pas tomber dans le piège de ces fausses citations, il faut être conscient qu’elles existent.
      • Un article, même s'il est de grande qualité, peut être peu cité du fait qu'il est difficile à trouver sur le Web, donc peu lu par les chercheurs d'une discipline.
  • Les chercheurs, confrontés au nombre grandissant de publications en ligne, se fient de plus en plus aux algorithmes de pertinence des moteurs de recherche comme Google Scholar pour repérer des articles.
      • Le statut du chercheur. En effet, un auteur à temps plein aura plus de publication qu’un auteur qui est en mi-temps.
  • Il est donc important de se renseigner sur la carrière du chercheur.